Nous revoici en ce même lieu deux jours après un VERY PROG FEST d’excellente facture pour une affiche tout aussi électrique mais encore plus énergique. Ce soir, entre les 55 minutes dévolues à nos chouchous de SABOTAGE et les 70 minutes offertes par le combo d’Atlanta, les plus de 300 spectateurs, cueillis par un son monumental n’ont pas eu le temps de s’ennuyer. Les toulousains ont enchaîné 11 titres dans la plus pure tradition revival 70’s toujours aussi inspirée où l’esprit de Led Zep côtoie l’inspiration d’Aerosmith et nous rappelle le déjà revival période Black Crowes, le tout servi par deux guitares aux riffs éthérés et la voix crépusculaire du possédé Loup, magnétique à souhaits….Si l’on ajoute que les cinq super potes nous offrent toujours une reprise inédite frissonnante (cette fois-ci Piece of my heart de Janis Joplin), voici un concert de plus qui aura comblé les nombreux fans et en aura conquis de nouveaux, médusés par le titre final, Devil’s got a new disguise toujours aussi envoûtant et compulsif !
Place à la sueur, aux Marshalls allègrement dans le rouge, à la bière qui tache et au Jack Daniels dégusté dans le chapeau de l’inénarrable et éructant Blane Cartwright! NASHVILLE PUSSY est le genre de groupe qui ne déçoit jamais ses fans. Point d’innovation malgré un nouvel opus Pleased to eat you particulièrement inspiré mais l’assurance de s’éclater durant une heure et quart au son de riffs surpuissants et sans fioriture. Les 18 titres défilent tel un TGV qui ne s’attarde sur rien et se fait fi de prendre le temps d’apprécier le moment. Tout roule mais un brin trop vite, comme si la précipitation masquait une impatience de bondir sur la prochaine étape ou plus simplement de regagner les loges. Ceci dit, c’est bien le seul bémol à ce set électrisant qui puise dans l’essence du rock’n roll sauvage, pour jus, brut de décoffrage et en cultive l’esprit, le corps et l’âme. Le son, crade de prime abord n’en demeure pas moins précis, tel un faux bordel au service d’une cause, celle, respectueuse s’il en est de l’intégrité absolue. Lemmy n’est pas bien loin, les early years d’AC/DC non plus! L’incarnation de cet héritage s’avère toutefois féminin : la guitariste blonde Ruyter Suys dynamite ses riffs avec la puissance, l’arrogance et la certitude d’un Cobra allant jusqu’à scalper chacune de ses cordes qui feront le bonheur de six fans collectionneurs. Le hard’n roll se porte bien, nous en furent les témoins. Ses héritiers accumulent les dates et le jeune public répond présent! Hallelujah!
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Chronique et photos : Tweety
Merci à toute l’équipe d’Antistatic, à celle de Metronum et à Sabotage pour l’after show!
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LES PHOTOS JATA DE SABOTAGE :
LES PHOTOS JATA DE NASHVILLE PUSSY :