Archive pour PRIMAL FEAR

HELLFEST 2018 : LES PHOTOS JATA !

Posted in HELLFEST 2018 with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 19 juin 2018 by JATA LIVE EXPERIENCES

Notre trailer video 2018 est en ligne!!! Here is our new 2018 Hellfest video recap!

 

HELLFEST 2018 PHOTOSBack to Clisson! Voici ci-dessous les 334 photos d’ambiance et live de l’édition 2018 du Hellfest. Revenez sur cette page pour découvrir d’ici quelques jours notre video recap de ce superbe Hellfest 2018 !!! All our live +ambiances pictures are now on line! 

Voici nos 160 photos d’ambiance ! Here are our 160 ambience photos!

AMBIANCE – LIEN DIRECT  …   AMBIENCE – DIRECT LINK

AMBIANCES HELLFEST 2018 photos JATA LIVE EXPERIENCES (79)

Voici nos 174 photos d’ambiance ! Here are our 174 live photos!

LIVE ACTS – LIEN DIRECT  …   LIVE ACTION – DIRECT LINK

ARCH ENEMY HELLFEST 2018 Photos JATA LIVE EXPERIENCES (10)

Video recap from last year 

HELLFEST 2018 (2).jpg

HELLFEST 2018 – LES PHOTOS LIVE –

Posted in HELLFEST 2018 with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 6 juin 2018 by JATA LIVE EXPERIENCES

Voici les photos live A A  des 3 jours du Hellfest 2018.

C’est une série de 174 photos  pour 17 groupes.

Crédit et copyright pour JATA : Tweety & Sylvie, Thierry Lanfrit.

Cliquez sur chaque photo pour l’agrandir et éventuellement la télécharger.

SONS OF APOLLO – 21 photos :

PRIMAL FEAR – 22 photos :

ARCH ENEMY – 12 Photos :

ACCEPT – 16 photos :

HOLLYWOOD VAMPIRES – 13 photos :

IN THIS MOMENT – 19 photos :

SHINEDOWN – 8 photos :

TOSELAND – 12 photos :

TREMONTI – 6 photos :

ROSE TATTOO – 10 photos :

EUROPE – 8 photos :

JUDAS PRIEST  – 7 photos :

JOAN JETT – 6 photos :

IRON MAIDEN – 2 photos :

JESSICA 93 – 4 photos :

BUKOWSKI – 6 photos :

1000MODS – 2 photos :

 

HELLFEST 2010 : WELCOME TO PARADISE ! – Part 1 sur 3 –

Posted in HELLFEST 2010 with tags , , , , , , , , , , , , on 25 juin 2010 by JATA LIVE EXPERIENCES

CHAPITRE 1 : Genèse .

En ce 19 éme jour du mois de Juin, dans une petite bourgade Bretonne nommée Clisson, il est précisément 17 heures 46 quand Joël O’Keeffe, guitariste du brillant groupe AIRBOURNE grimpe sur la structure à 20 mètres du sol et fascine l’auditoire dans un moment de bravoure dont l’effet suscitera bien des réactions et ne laissera personne indiffèrent. A ce moment précis, je ne suis pas devant la scène, je n’assiste même pas à ce concert. Quelques jours plus tôt, il faisait pourtant partie de mes priorités. A cet instant-là, j’ai le privilège de me trouver dans le carré Presse VIP et de filmer la rencontre de mon fils avec son idole absolue : Dee Snider, le  leader de TWISTED SISTER !

19 juin 2010, 17 h 46 - Dee Snider & Jimmy -

C’était il n’y a pas si longtemps. J’ observais alors d’un œil distant, limite méprisant l’affiche plutôt extrême de cet unique festival important de métal dans l’hexagone. Je lui préférais nettement le Arrow Rock en Hollande en 2008 puis le Kobetasonic en Espagne l’année suivante. Pourtant, les choses commençaient  à changer dans mon esprit. Seuls Journey et Crucified Barbara avaient fait pencher la balance en faveur de Bilbao. L’affiche quasi similaire me privera toutefois de groupes cultes tels que Heaven & Hell ( que de regrets pour Dio ! ), Europe, Queensrÿche, Volbeat, Epica, Stratovarius, Girlschool ou WASP !!!

Tout commence vraiment en juillet 2009. Yotangor répète à Toulouse. Ce jour-là je rencontre Jeff sur le point d’aménager sur Nantes afin de répondre aux attentes de son nouvel emploi : chargé de la communication du Hellfest. Je lui avoue être intimement persuadé que KISS sera la grosse tête d’affiche du prochain festival et lui suggère Twisted Sister. Il me cloue en me disant que, pour ce dernier, c’est déjà prévu !!!  Le groupe n’a pu se déplacer un mois plus tôt mais a promis d’ honorer le festival de sa présence l’année suivante. Je sais alors où nous serons 11 mois plus tard … 11 mois passés à communiquer sur le Hellfest, à scruter l’évolution de l’affiche, à suivre les polémiques des intégristes politiques de notre pays mais surtout à organiser des soirées Hellfest et à motiver nombres d’amis et de connaissances à me suivre dans mon premier périple en Bretagne.

L’affiche est belle, ma vieille sensation kissienne s’est avérée exacte et il est confirmé que nombre de proches, d’amis de la KISS ARMY FRANCE se joindront à nous. Avec mes contacts Toulousains et les potes d’un peu partout en France,  l’ampleur du regroupement de tant de connaissances va s’avérer colossal, excitant et magique à plus d’un titre. Et si KISS clôturera le bal tel un immense feu d’artifice lors de la troisième journée, bien des émotions précéderont cette apothéose !

CHAPITRE 2  : Découvertes .

Jeudi 17 Juin 2010

Pretty Maids à fond dans la caisse ...
Pretty Maids à fond dans la caisse …

C’est le jour du départ. Dans la voiture, outre Sylvie et Jimmy, il y a mon super pote Adrien. Depuis notre rencontre lors du concert de Lordi en février 2009, on ne compte plus les concerts vécus ensemble. Le jeune Yoann est le cinquième à bord. A 15 ans, il fait partie des ‘Beaux gosses’ toulousains rencontrés lors de la venue de The Answer et Koritni. Ses amis Remi et Jeremy le rejoignent le lendemain en bus. Il ne semble pas trop s’inquiéter de la nuit qu’il va passer au camping du fest’ avec des inconnus dont je lui ai dit le plus grand bien. Pas vraiment seul… Il sera bien encadré avec Adrien mais aussi par ma bande de Taupes, des fans de métal plus extrême que nous rejoignons sur l’autoroute. Sylvain vient de lever son kilt et d’effrayer un bus de collégiennes … Le ton est donné, ça commence très fort dans la déconne, de quoi mettre tout le monde à l’aise. Nous nous suivons désormais, différent types de métal berçant notre itinéraire commun. La sensation de possession est proche, nous atteignons le kilomètre 666 !

La charmante bourgade de Clisson semble nous accueillir avec chaleur : micro-concerts dans les bars et attitude festive de nombreux hardos donnent le ton. On ne s’attarde pas et direction le fameux lieu pour déposer nos amis au camping avant de découvrir une chambre d’hôte bien plus cossue qui nous attend à 9 km de là.

Yohann, ma famille, 4 taupes et Adrien prêts pour le combat !

Nos bagages dans les placards, retour sur le parking du Leclerc local où, déjà, les tenues en disent long sur la fan attitude. A pied, nous sommes à cinq minutes du guichet. Nous récupérons déjà nos pass et découvrons un camping monstrueux qui donne déjà lieu à quelques scènes cultes et improbables dans la vie réelle. Nous venions de pénétrer dans le pays de Cocagne des guitares lourdes et autres composantes.

A droite un monticule de canettes de bières s’ élève plus vite que de raison tandis que quelques individus sont étendus au beau milieu du chemin. Un flot de sourires bercent nos trois visages lorsque l’on double ces 4 anglais qui marquent une halte tous les trois mètres. La palette de packs de bière qu’ils transportent est pantagruélique… Ils ont vu too big… pour notre plus grand plaisir ! So funny !

Welcome to the Hellfest Camp !

Jimmy est fier avec son pass. A n’en pas douter, il l’aura encore au poignet l’année prochaine. Je pense déjà à mon film et n’en perd pas une miette depuis ce matin. Sylvie taquine le portable, indispensable objet pour retrouver nos amis.

Avant que Georges nous retrouve enfin et nous convie dans leur  ‘circle tents’ pour casser la croute le spectacle est total. Un gars harangue la caille au mégaphone  et redonde ce qu’il arbore sur une pancarte ‘Show me your tits, I’ll give you a kiss’  ( montre moi tes seins, je te ferai un baiser ) . Il y a aussi celui que l’on suit et qui, croisant le regard d’un fan qui arpente le chemin en sens inverse lui propose un growl d’outre tombe :

-‘ BOUAAAARRRRR !!!!!!!!!!!!!!!!! ‘

Et son nouveau pote de lui rétorquer après une demi seconde de réflexion :

-‘ BOUARRRRRRRR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ‘

Le premier tombe alors dans les bras du second tandis que j’enrage déjà d’avoir rangé ma camera et de ne pas avoir immortalisé cet instant d’anthologie. Il commence alors à évoquer sa vision du métal dans la langue de Molière. Son nouvel ami le coupe et lui répond délicatement :

-‘Sorry man, I’m Scottish, I don’t speak french !’

Comme l’instigateur de la rencontre ne sort pas un mot d’Anglais, ces deux là tracent leur route , non sans s’être salués d’un nouveau growl assorti d’un regard complice et d’un sourire affectueux tel un imperceptible tunnel reliant l’Atlantique à la Manche où ces éructations Death metalleuses symbolisent une  fraternité pour le moins universelle !

Le coin des Toulousains ….

C’est l’heure de la pause pique-nique quand Pierrot, qui a planté sa tante non loin de là nous rejoint dans l’antre des Toulousains. Cet inconditionnel du TFC, d’ Iron Maiden et de Lemmy va vivre la plupart du temps à nos cotés et au premier rang d’éminentissimes moments dans les jours à venir .

D’innombrables drapeaux régionaux, de pays Nordiques ou même du plus célèbre club de rugby ont été hissés. Il flotte au dessus du camping comme une quiétude réparatrice de frustrations accumulées durant trop de journées sans live music. Notre première soirée va se dérouler au métal corner. Première prouesse de l’orga, le match France- Mexique est diffusé sur écran géant tandis que les bars extérieurs ne désemplissent pas et que la Corner tent est déjà bondée . Tandis que nous suivons en direct l’effondrement du football français et que des milliers de metalleux se gaussent de la décrépitude du système Domenech, nous naviguons dans un univers où, même les amoureux de ballon rond relativisent la tristesse de cette déchéance tant le plaisir d’être ensemble dévaste tout.

Après Genève, le plaisir des retrouvailles.

Premières rencontres avec la famille KISS ARMY FRANCE. Les Kissettes du 58 sont toutes là et vont vivre ces quatre jours non loin de nous, souvent ensemble. Nous nous réjouissons de retrouver la bande à PoupouneSylvie a vécu le show magique de Kiss à Genève à ses côtés, au premier rang.

Entre Shandi et Jimmy, même âge, même passion, le courant passe de suite.

Des tables de jeux ont été érigées entre l’écran géant et la corner tent où des groupes issus de la scène locale et autres vainqueurs de tremplins distillent déjà un flot de décibels dévastateurs.

Retrouvailles avec Poupoune et Shandi, rencontre des autres kissettes ...

D’imposants sourires traversent nos visages tant la propension des festivaliers à se travestir régale les amateurs de photos en tout genres. Avant que quelques gouttes de pluie mettent un terme à cette parfaite introduction et nous ramènent au gite pour une belle nuit de sommeil, je ne peux m’empêcher d’appeler Lolo Rousselot qui organise plusieurs soirée à Nantes avec d’autres membres de la Kiss Army France histoire de mettre l’eau à la bouche de ceux qui ne viendront que le dimanche : ‘ Lolo, ça sent bon la super orga, toutes les conditions sont réunies pour un super festival ! J’aperçois au loin les essais lumières sur les deux main stage, ça va être grandiose !!! ‘

Sylvie, Jimmy, Adrien, Pierrot et Yohann, déjà dans l’ambiance.

Chapitre 3 : Laboratoire et premiers frissons .

Vendredi 18 Juin 2010

La nuit fut courte. Ajouté à l’excitation de longues minutes où je peinais à trouver le sommeil, je n’avais pas misé sur le rallye effectué dans le couloir dès 7 heures du mat par deux gamins de 3 ans, enfants du couple qui loge à coté ! Ils sont prestataires de service dans le car régie du Hellfest et leur rythme n’est pas le notre. Peu importe, nous avons hâte de voir vivre le lieu, de constater, comme le prétendent Boutin, De Villiers et autres politicards ridicules, avec quelle verve le Malin va prendre possession de notre âme.

Adrien, déjà au premier rang … tranquille pour le moment …

Neuf heure. Nous n’avons pas encore déjeuné quand mon jeune ami Seb Ramez nous rejoint au gite. Lui dort du coté de Nantes. Cette première journée va nous servir de laboratoire . Elle ne répond pas vraiment à nos gouts. Avec lui et Pierrot, avec les ‘beaux gosses’ aussi, nos attentes sont quasiment décalquées, même gouts, mêmes envies, mêmes délires portées vers un hard rock classic et quelques composantes. Adrien nous rejoint dans nos envies mais les siennes vont bien au delà, parsemées de trash, de stooner et de death. Ne va t-on pas trop souffrir  au cours de cette journée placée sous le signe de l’extrême ?

Dans notre parcours entre la parking du Leclerc et le site, les sourires sont toujours de rigueur tant on se sent à l’aise dans la grande famille du métal.

Seb doit récupérer son bracelet. Tandis qu’il file vers l’entrée principale avec Sylvie et Jimmy, j’ai la chance d’investir l’antre divin sans attente par l’entrée VIP. Par celle-ci, on déboule derrière la scène de la Terrorizer tent. Sous mes pieds, la terre tremble. Le son est tel que le sol doit encore en subir les vibrations. C’est THE FACELESS qui joue. Jamais encore je n’avais entendu un truc pareil ! Direction la main stage 2 où se produisent les frenchies de GOROD. C’est quasiment du même acabit, un gigantesque cochon que l’on égorge … Si subtilité il y a, elle se situe au niveau de la six cordes avec un registre plutôt complexe …

69 Chambers : Nina .

Adrien et Pierrot sont déjà devant la main stage 1. Ils se sont levés tôt et n’ont pas eu à patienter longuement devant l’entrée principale. Sylvie, Seb et Jimmy manqueront l’excellente prestation du groupe Suisse de Heavy rock 69 CHAMBERS. Le public rentre lentement. Des milliers de festivaliers sont à la porte, la fouille est fastidieuse.

Pour nous, pas de problème pour accéder au premier rang et se délecter des tenues affriolantes de la bassiste  Maddy et surtout de la belle et excellente chanteuse guitariste Nina. Remi, Jeremy et Yoann sont matinaux, la journée commence bien pour leurs jeunes yeux.

69 Chambers : Maddy .

Quant-aux oreilles, ce n’est que du plaisir avec une savoureuse prestation qui nous met en appétit. C’est même royal. le batteur assure tandis que la guitare solo est tenue par Tommy Vetterli, guitariste de CORONER et mari de Nina . Dans le pit des photographes, j’ai le privilège de pouvoir shooter et filmer ce premier moment attendu du Hellfest . Je sais désormais qu’il faudra attendre minuit pour voir le groupe qui m’excite le plus : The devil’s blood !

Pierrot, alias Mr Lemmy et les 3 ' Beaux gosses ' aprés le show de 69 Chambers.

Cette première journée va s’avérer idéale pour prendre le pouls du festival.  Si mes potes ne peuvent me suivre en zone VIP, je ne tarde pas à me sentir comme un poisson dans l’eau. Non seulement la déco est à tomber ( sculptures, écrans plasma, sofas, bar, hamacs en plein air, toilettes nickels ) mais je ne tarde pas à rencontrer des connaissances de concerts Toulousains : Fred ( Moocher ), mon photographe préféré et Nathalie, chanteuse et animatrice radio. Je découvre la salle de presse ornée de moquette rouge. Des box sont à la dispo des groupes  pour les interviews. Le premier à faire son apparition reste pourtant en extérieur pour un TV Talk. Il s’agit des agnostiques bordelais d’ OTARGOS dont le show eut lieu en même temps que celui de 69 Chambers sous la Rock Hard Tent. Sacré look !

Otargos

Je reste encore timide quand Steph Biard de Rock Hard me reconnait. Nous nous étions manqués en 2008 à Bercy pour Kiss. Cette fois, on prend enfin le temps de discuter, il m’offre un pot et c’est un réel plaisir de partager cet instant avec ce maître es-hard rock mélodique que je recroiserai souvent durant ces trois jours. Il me prête son téléphone mais impossible de joindre ma famille. Je ressors. La foule se densifie. Me voici seul au  milieu des premiers pogos et autres slams durant le concert d’ EVILE.

Heureuses d'être à Clisson !

J’ aperçois Pierrot, étranger à cette furie naissante. Assis peinard dans l’herbe avec les kissettes, je leur demande s’ils ont croisé ma moitié and Co.

– Regarde, ils viennent d’apparaitre sur l’écran ! Ils sont au premier rang …

– Quoi ? Arrête de garoffer ! Devant pour CROWBAR, n’importe quoi !!!!

– Putain, on vient de les revoir, ils s’éclatent grave …

– Incroyable, j’en reviens pas ! Bon au moins ils ont fini par rentrer !

Jimmy commencera même sa fructueuse récolte de médiators durant le concert du groupe de sludge métal américain venu de Louisiane. Étonnant !

Alors que je m'inquiète, Adrien, Jimmy et Sylvie sont aux premières loges pour Crowbar !

Alors que je m'inquiète, Adrien, Jimmy et Sylvie sont aux premières loges pour Crowbar ! (Pict : Moocher )

Pendant ce temps : Me and the kissettes at the Hellfest.

J’en profite pour faire le tour du site avec Poupoune et Shandi. Non seulement, la disposition est parfaite mais la taille, les stands, les lieux sont à échelle humaine tout en étant impressionnants. L’organisation est phénoménale !

Une des nombreuses sculptures présentes sur le site.

Avant de rejoindre l’incroyable extrême market, paradis du porte feuille du métalleux où les filles vont acquérir quelques objets estampillés Kiss, je suis happé par ce que j’entends et surtout ce que je vois sous la Terrorizer tent. Les japonnais de SIGH électrisent la foule. Je suis comme aimanté par le charisme de la belle growleuse aux ailes d’ange  Mikannibal . Y-aurait-il quelque chose que je ne soupçonnais pas dans ce black métal avant gardiste ? Quand le charme oriental est de la partie, l’ésotérisme prend ses distances !

Mikannibal l'ange du mal de Sigh.

Ne voulant trop faire attendre les filles, nous filons faire notre marché. On ne sait où donner de la tête ! Je me dis que je repasserai pour prendre ce porte feuille Kiss. Erreur ! A aucun moment durant ces trois jours, je n’aurai le temps de revenir tant le tourbillon sera intense. Même pas envie de manger avant tard dans la nuit, ça en dit long …

Autre surprise en passant devant la Rock Hard Tent : NECROPHAGIST. Nous arrivons en tout cas au moment d’une symphonie de guitares voluptueuse et savoureuse. Il y a du monde partout en permanence. Juste à côté, on aperçoit la séance de dédicace de KAMPFAR. En ce vendredi à la météo parfaite, c’est le D day des amoureux de musique extrême.

Mouss, le chanteur de Mass Hysteria électrise la foule.

On rejoint la mainstage 1 où les français de MASS HYSTERIA délivrent un métal fusion qui électrise la foule. Poupoune et Shandi ont rejoint les kissettes. Adrien suit son planning préétabli  à la seconde près, j’ai perdu Pierrot et n’ai toujours pas croisé Seb et ma famille ! Une équipe TV de Canal + et i télé m’aborde alors. A défaut de  la poutre musicale, de l’ambiance conviviale et fraternelle qui devrait leur dévorer les rétines et l’ouïe, ces gens là préfèrent aborder la brindille sataniste. De mon message où j’abordais longuement l’aspect musical et l’immense fiesta qu’ils avaient sous les yeux, moins de 10 secondes seront diffusées. Peu importe …

Une vue inédite des Mass grâce à mon pote Moocher.

Une vue inédite des Mass grâce à mon pote Moocher.

Les slammers et autres pogoteurs s’en donnent à coeur joie. Le message délivré par Mouss est reçu à merveille et la foule répond au quart de tour. A mes côtés, les deux belles de 69 chambers signent quelques autographes et prennent la pose. J’en profite !

Avec Nina et Maddy ...

Je rencontre aussi des anglaises fan de KISS, pas mal de gens qui m’interrogent sur ce qui se passera dimanche. Après la furia MASS HYSTERIA, FINNTROLL enchaine sur la Mainstage 2. Je fais une pause au carré VIP tandis que Jimmy, Seb, Adrien et Sylvie savourent la presta des trolls finois du pagan metal.

– ‘T ‘as eu tort de manquer ça !’ me dira mon fils quand enfin je les retrouverai à ma sortie du carré alors que KMFDM entame sa prestation. Ce métal industriel porté par le chant et le clavier de  la jolie Lucia Cifarelli au centre de la scène nous indiffère quelque peu. Trop froid ! J’en profite pour introduire mon fils dans le carré VIP. A son âge, il est accpté et déjà ses yeux en disent long. Pour le moment, on ne croise que Nathalie, Marjorie l’ntevieweuse des DVDs officiels du Hellfest et Enguerran Prieu, le réalisateur du film « Rock’ n roll over », moyen métrage en préparation qui promet beaucoup.

Jimmy avec Arnaud Pontaco de Gorod et une charmante attachée de presse.

Il y a aussi l’ excellent guitariste de Gorod, Arnaud,  avec lequel je sympathise particulièrement. Il sera comme un fil rouge durant ces trois journées, intéressant, prévenant, un plaisir constant de le croiser et le recroiser ça et là ! Nous baignons dans un univers fait pour nous et une excellente ambiance même si aucun concert ne nous a encore chaviré.

Avec Seb et Pierrot, nous enchainons sur un groupe majeur de l’après midi : WALLS OF JERICHO.  On ne fera en fait que passer tant les hurlements punk-hardcoriens de la chanteuse de Detroit Candace auront tôt fait de nous consterner. Le groupe a conquis la foule, pas nous ! Nous filons sous la Terrorizer pour une prestation nettement plus atmosphérique : SECRETS OF THE MOON. Le black métal des allemands l’emporte haut la main sur le death pour lequel nous sommes hermétiques. Sans être transcendant, ce que l’ont voit n’est pas inintéressant …

16 H 45 : voici venue la tête d’affiche du vendredi, étrangement placée au milieu de la journée puisqu’ils voyagent loin le lendemain : DEFTONES . Le style : du néo métal. Chemise rose pour le chanteur, pas de show, indifférents à ces riffs, Pierrot et moi ne tenons que dix minutes. Tandis que Seb, circonspect, veut en voir davantage, nous optons pour le stand dédicaces de Watain. Ils ne sont pas maquillés mais ne sourient pas pour autant. Avec nos T.Shirts Kiss et Lemmy, ils nous prennent à coup sûr pour des guignols !

WATAIN au naturel : le satanisme n'est pas contagieux !

BITE MAN et Pierrot !

RAHAN et une bien belle festivalière

Nous filons au camping poser quelques revues métal dans la tante d’Adrien. La foule qui se déplace est

considérable et l’on se délecte des déguisements multiples que l’on croise. Si l’on aperçoit LA DENREE de ‘La soupe aux choux’  ( tout de jaune vétu ) partout sur le site, il y a aussi SPIDERMAN, RAHAN ( toutes boules livrées au quatre vents ! ) et bien-sùr BITE MAN la star des photographes !!!

Adrien tente de réceptionner La Denrée !

Sous leurs tentes, à ma grande surprise,  mes amis les taupes sont là et se ravitaillent ! Sont-ils déjà épuisés les férus de hard extrême ? Drôle de rituel avant d’ aborder Watain ! Les beaux gosses réintègrent le site avec nous. Même à cette heure-là, il y a une petite queue devant l’entrée principale que j’emprunterai pour la seule et unique fois. Deftones vient de finir et l’on retrouve Seb avec Sylvie et Jimmy … qui se sont fait évacuer du premier rang tant la compression humaine devenait intenable pour eux !!! Sur la mainstage 2, c’est l’heure du set d’ HYPOCRISY. Hermétiques à cette overdose de décibels, on s’improvise une petite séance photos souvenirs.

Seb, Jimmy, Sylvie et 'Les beaux gosses'.

Un certain Gilles Lartigot me reconnait alors. Ce Marseillais travaille désormais notamment pour la chaine musicale québécoise  Music Plus. Grand fan de Kiss, nous nous étions croisés à Aubagne en 2004 mais, barbu désormais, je ne l’avais pas reconnu. Se retrouver et converser ainsi est un tel plaisir qu’il ne tarde pas à me proposer de participer à son reportage. Valérie, sa chérie, bosse aussi à ses cotés. Je leur propose plutôt Jimmy. Je sais que l’angle sera bien plus original avec ma demi portion, habituellement très loquace et passionné. Dans les jardins du ‘VIP CIRCLE’, Gilles est  ému, on sent qu’il se passe quelque chose de fort durant l’entretien …

Valérie, Gilles et Jimmy pour Music Plus et King of the Pit.

Jimmy, je te propose de m’accompagner demain durant l’interview de Twisted Sister.

Le sourire du gamin en dit long. Nous allions tout faire pour les rencontrer. Voici que cela semble se concrétiser dans des conditions inattendues.

Gilles nous présente alors Noémie Langlais. Super feeling aussi avec la jeune journaliste de ‘Rock one’.

Noémie et Jimmy.

Le cercle s’agrandit encore quand un gars me tend la main :

– Bonjour, Jean Pierre, enchanté ! …

Titi ! … Puis je réalise …

Jean PierreSABOURET ?!?! L’homme de Hard Rock magazine, de M6, de MCM, le journaliste culte pour tout fan de KISS,  celui à qui l’ont doit tout les spéciaux télévisuels et presse parus sur le groupe. The journaliste métal par excellence, celui dont les maximes ‘ Paix , amour et … ‘ qui clôturaient ‘ Dr heavy and mister hard’ sont restés dans bien des mémoires  !

Jimmy et Jean-Pierre Sabouret.

Jimmy & Jean-Pierre Sabouret.

Jean-Pierre & me.

Il me  présente son fils, Thomas, 15 ans.

– Je ne sais pas si tu réalises à quel point ton père a compté pour nous, fans de classic hard rock ?

– Je l’ai réalisé le jour d’une repet’ de METALLICA me répond-il. Mon paternel m’avait amené. On était à peine entré quand James Hetfield cesse de jouer et crie : ‘ C’mon Jean Pierre, so happy to see you ! ‘ J’ai alors compris que mon père était apprécié des plus grands !

Je navigue à vue ! Arrive alors un gars qui  le salue rapidement et presse le pas, visiblement débordé.

– Tu sais qui c’est, me dit Jean Pierre ? C’est Pascal Larre, le seul régisseur à qui IRON MAIDEN accorde sa confiance, celui là même qui leur a monté la scène en bambous en Indonésie ! ( voir le film ‘ Flight 666’ ….légendaire !)

Gilles nous présente  alors Werther, le bassiste de DAGOBA.

Insouciante de tout ce toutim métallique, une petite fille joue à nos cotés avec sa maman qui n’est autre que Lucia Cifarelli, la chanteuse de KMFDM. On en profite pour rajouter trois belles photos à l’album souvenirs …

En compagnie de Lucia ( KMFDM ) et Werther ( Dagoba ).

Durant ces dernières 24 heures, nous ne vivions déjà plus dans le même univers !

Il est  20 H 30 quand nous rejoignons enfin Seb et Sylvie … Nous venons de manquer INFECTIOUS GROOVES … L’autre groupe de Mike Muir est aussi énergique mais bien plus … groovy, funky que Suicidal Tendencies. Les beaux gosses, comme des centaines de fans sont montés sur scène lors d’un des concerts les plus marquants de la journée, symbole de l’alchimie si particulière entre les festivaliers et les musiciens .

La foule envahit la scène d'Infectious Grooves ( pict : Seb )

Par chance, nous sortons au moment où deux des musiciens du groupe improvisent une séance photos avec quelques fans … C’est l’occasion …

Avec deux membres d'Infectious Grooves.

Tandis qu’ Adrien est parti headbanger devant la mainstage 2 pour SICK OF IT ALL, que Pierrot s’en est allé au Métal Corner voir un triste match de l’Angleterre en coupe du monde, nous constatons avec plaisir que la KISS ARMY FRANCE s’est agrandie. Les kissettes sont là mais aussi Didier Rivet et mon ami Chris Rebaudo ainsi que son acolyte Yan. Chris n’est plus tout à fait le même qu’ à Genève, arborant un sourire permanent et la blague facile assortie de grande tapes dans le dos … Déjà un peu ‘parti’, le Roannais a décidé de se lâcher !

20 H 30 - La Kiss Army France prend la pose .

Alicia et Jimmy ...

Toutes mes connexions commencent à se juxtaposer. Quel plaisir de croiser Alicia, la petite perle Toulousaine du sleaze et du black, l’organisatrice de nombre de soirées, obligée d’émigrer en septembre dans la capitale. C’est elle qui m’avait fait écouter et découvrir ces ‘rigolos’ satanistes de WATAIN et voilà que nous allons assister ensemble à leur show ultra médiatique sous le Rock Hard Tent ! TF1 est présent, big report à venir dans  ‘Sept à huit’ . Ces sauvages sont ils dangereux ? Le bourgeois établi ferme la porte de son univers à double tour. Ces Suédois sont effrayants, subversifs . Mais malgré cette subversion de pacotille, la France a peur !

Sur le chemin, pause photo avec LOUDBLAST dont nous venons de manquer la prestation en même temps que Infectious Grooves. Je venais de les voir quelques jours plus tôt au Toulouse Metal Fest et j’avais été surpris par leur thrash/death élaboré, loin de mon univers mais parfaitement structuré ! Petite pose tandis que le batteur Hervé Coquerel congratule Jimmy :

– Hey mon p’tit gars, t’as une super veste ! Vraiment une super veste !

Sylvie, Jimmy & Loudblast.

Sylvie, Jimmy & Loudblast.

WATAIN donc … Curiosité mais plus que cela ! La foule s’est entassée et l’on comprend que ce show est attendu. Fourches enflammées ornent les deux cotés de la scène, de sales maquillages et du sang dégoulinant symbolisent visuellement cette ode au malin délivrée par un black métal qui, à défaut d’être virtuose, m’apparait plutôt inspiré et pas désagréable. Nous l’avons appréhendé et dégusté au millième degré, en ricanant de plaisir. Aucun envoutement en vue. Ouf ! La France peut dormir tranquille …

Watain s'amuse à faire peur à TF 1 ! ( Pict : Moocher )

Sepultura : Derrick Green - Quelle fabuleuse photo de Fred !

De retour à l’air libre, la nuit est tombée. Le site s’ éclaire de tous ses feux. Des projections du logo jonchent le sol, mention particulière pour les décorateurs, c’est somptueux !

Hellfest by night ...

... Magnifique ! Fred a du talent mais c'était vraiment ainsi !

Face à la mainstage 1, nous voici quelques minutes devant SEPULTURA.  Je les avais vus à Donington en 96 mais n’avais jamais approfondi ce  death métal teinté de racines brésiliennes. Malgré sa présence athlétique et sa voix d’outre tombe impressionnante, Derrick Green, le seconde ligne remplaçant de Max Cavallera ne m’embarquera pas davantage dans cet univers trop sombre pour moi. Néanmoins, nous avons droit aux classiques de la fin du show tels ‘Territory’ ( beurk !) et le convainquant  ‘Roots Bloody Roots’ .

Durant ce dernier titre, Seb et moi sommes déjà à 15 mètres de la mainstage 2. Sylvie et Jimmy sont restés près d’un arbre sur la droite, plus loin. Il le regrettera car le groupe qui suit va devenir une véritable obssession dans les mois qui suivront. Il faut bien défier son paternel de temps à autres …  Les fans attendent avec impatience ARCH ENEMY. Le groupe des frères Amott, deux guitaristes d’une remarquable dextérité avec un sens mélodique aigu connait un succés planétaire depuis qu’ils ont engagé ( il y a dix ans ! ) la blonde et charismatique chanteuse Angela Gossow. Véritable fascination pour certains, curiosité pour d’autres, le belle a la particularité de growler et non de chanter. On voyage allégrement outre tombe dans un death enfiévré dont la voix, qui envoi terriblement du bois, contraste avec les envolées soyeuses et inspirées des ‘Amott Brothers’ . Jusqu’au milieu du set, je me prends à m’éclater grave. Il y a non seulement le spectacle des slammers qui fusent au dessus de nos tronches mais surtout Angela, qui, il faut bien l’avouer, en impose grave.

Arch Enemy : Angela dans toute sa splendeur !

Puis, stop !

Seb, c’est bon pour moi, rendez vous à l’arbre familial à la fin du set.

Angela et ses boys ont conquis une bonne partie de l'assistance.

J’ avais eu ma dose, comprenant qu’il n’y aurait plus de surprises.  Et pourtant, allant filmer quelques plans de face, loin de la furie, je fus ceuillis par les magnifiques parties de guitares des Suédois. Les growl quant-à eux, furent-ils éructés par un charmant et atypique minois, ont eu tôt fait de me lasser. Depuis, grace à Jimmy, une chanson m’a conquis : ‘Burry me an Angel’ .

Nous voilà à nouveau tous les quatre. Il est 23 h 30. J’espérais retrouver quelques amis  disséminés partout sur le site. Personne à l’horizon ! Ne sont-ils pas tentés par un voyage quarantenaire aux origines de notre musique ? Surtout que le moment tant attendu se profile dans trente minutes. Après qu’une certaine Sandrine Le ( Thanks so much Shandi !) m’ait conseillé d’écouter ‘The time of no time evermore’ premier album de cet obscur et inconnu groupe venu des Pays Bas, je suis resté scotché par ce skeud comme transporté des 70’s, inspirée par Black Sabbath, Led Zep ou Blüe Oyster Cult mais avec un son actuel, trois guitares majestueuses et une chanteuse envoutante, soutenue par trois choristes.  Nous voilà donc devant ce fameux groupe sous la Terrorizer Tent. Nous assistons même aux derniers réglages. Ils sont alors habillés normallement…. Seules des dizaines de bougies trahissent déjà l’atmosphère . Quand THE DEVIL’S BLOOD rentre enfin en scène, les nombreux musiciens sont maculés de sang de la tête aux pieds.

The devil's blood : une expérience live bouleversante !

F. The Mouth of Satan !

Pourtant, loin du cinéma de bien des  groupes de black métal, on perçoit, on resssent une absolue conviction. Cette ambiance gothico mystique est si prenante qu’elle s’incrira dans un incessant rituel tel un voyage vers l’au delà. Le groupe fait corps, il ne communique jamais avec le public et trace son chemin tel un seul homme devant un parterre fasciné et des oreilles respectueuses qui jouissent des solos entrainants et des accords hérités d’un revival salvateur. On baigne à la frontière de l’occulte tout en revenant du coté de Woodstock. Car il s’agit bien de vieux rock, il y a du Lynyrd Skynyrd dans ces envolées à trois guitares. Tandis que Jimmy ne tient plus et vit sa première défaillance du festival s’endormant aux pieds de la barrière, nous sommes complétement transportés par cette ambiance à la fois psychédélique et mystique, fascinés par la chaleur de la rythmique, conquis par ce feeling heavy rock, ces riffs endiablés, ces arpèges mélancoliques à trois guitares , et envoutés par la présence statique, figée, possédée de l’étonnante chanteuse pseudoïsée F. The Mouth of Satan !!! Il s’agit en fait de Farida Lemouchi, soeur de Selim, guitariste et géniteur du groupe Batave.

L'un des trois guitaristes aux envolées planantes et déchirantes...

L'un des trois guitaristes aux envolées planantes et déchirantes...

C’ est de cette conviction absolue en ce qu’il font qu’émane cette force inébralable, ce talent insoupsonné. On est devant une sorte de secte. Leur dévotion au malin est loin d’être feinte. Pourtant, à l’opposé de toutes ces croyances, durant 80 minutes éternelles ( 20 minutes de plus que prévues ! ), nous venons de vivre un instant à la fois irréel, ésotérique, puissant, subtil, rare, unique ! Un bain de substances hallucinogènes à la frontière d’une noyade conssentie. Incroyable ! Nous étions le lendemain et venions d’assister à la pépite de la veille …

Il ne restait plus qu’à jeter un furtif coup d’oeil quelques dizaines de mètres plus loin. Le black métal actuel de MARDUK sévissait sous la Rock Hard Tent. Bof … Tandis que BIOHAZARD cloturait sans intérêt pour  Seb et moi cette première journée, il fallu bien du courage à Jimmy pour regagner le parking puis le gite. Ce soir là uniquement, nous avons pu tous les quatre ressortir par l ‘entrée  VIP. Derrière la Terririzer Tent, The Devil’s Blood était encore réuni, leur rituel peut être pas tout à fait fini. Un gars, probablement le manager, nous demanda de ne surtout pas les aborder. Il ne nous empechera pas de nous endormir bercé par la somptueuse mélodie du sang du diable …

Suite et seconde partie : parution au mois de mai . N’hésitez pas à commenter cette chronique !