HELLFEST 2010 : WHEN DREAMS CAME TRUE – Part 2 sur 3 –

CHAPITRE 4 : Du rêve à la réalité .

Samedi 19 Juin 2010

Se réveiller après moins de cinq heures de sommeil se conjugue chez moi avec une très mauvaise humeur. Pas aujourd’hui. Juste un peu de rancœur m’anime envers des parents laissant leurs marmots multiplier courses et  cris dans le couloir de la chambre d’hôte, juste devant notre porte.  Réaliser, en ouvrant les yeux, que l’on va vivre une rencontre magique, se l’imaginer, faire le match avant qu’il n’ait lieu allège votre sommeil tant l’excitation est vive . Ce matin-là, dans nos imaginaires,  nous allions comme pénétrer le clip de We’re not gonna take it  … Comment s’harmonisera la rencontre avec les légendaires Twisted Sister ? Cette pensée suffit à te propulser la dose d’ adrénaline nécessaire pour aborder une telle journée.

Hier soir, de retour au gîte, mon pote Jean Claude et deux amis à lui sont arrivés tard de Toulouse. N’y résistant pas, ils ont parcouru les 9 kilomètres afin de ressentir, à l’extérieur du site le feeling du festival. Le son de quelques riffs tardifs et la réponse de la foule furent comme un peu de réconfort pour oublier la route et la journée de boulot. Bien sûr, ils ont voulu recueillir nos impressions  dès notre retour, nous qui étions encore sous le choc du Devil’s blood !

En ce samedi, nous ne les saluerons qu’au réveil, nos positions n’ étant jamais les mêmes durant cette journée mémorable.

L'entrée du site pour le public

Petit déj’, douche, Seb passe nous prendre, nous voilà repartis. Il a, avec Sylvie et Jimmy, cette petite appréhension d’ une attente trop longue devant l’entrée principale, cette peur de manquer un des concerts qu’il attend le plus :  Electric Mary ! Heureusement, seul le premier jour fit embouteillage. L’entrée est désormais fluide. Ils n’ont manqué que le premier groupe de la Main Stage 2 : DEW SENTED.

Ce n’est pas vraiment un problème. Si les thrasheurs allemands ont fait lever mes potes Les Taupes de bonne heure, nous restons hermétiques à tant d’agressivité et à cette absence de nuances. Je ne resterai que quelques instants devant ce vain combat avec une assistance clairsemée .

Pierrot et Adrien sont déjà aux premières loges de la Main Stage 1. Nous revoici dans notre élément…

Depuis le temps que Seb nous parle de ces  Australiens, nous avons hâte de les entendre. Et nous n’allons pas être déçus ! Dignes héritiers de Led Zep ou Whitesnake, nous sommes happés par un revival qui oscille entre le feeling d’un Free et la puissance d’un Rose Tattoo. Dès les premiers accords magiques de Let me out, divine introduction à une journée placée sous le signe du Classic Hard Rock sur une scène principale qui mobilisera toute notre attention, nous sommes happés par un son parfait. Les lumières oranges, la fumée dans le fond contrastent merveilleusement avec la fine pluie qui s’invite le temps d’un soupir puis laissera place au fil des heures à une météo parfaite où soleil et ciel nuageux nous enroberons d’ une soyeuse tunique de bien être.

ELECTRIC MARY : Une journée classic hard rock qui débute parfaitement !

ELECTRIC MARY : Une journée 'classic hard rock' qui débute parfaitement !

Rusty : présence et voix enrobent l'assistance

Rusty Brown : présence et voix enrobent l'assistance

ELECTRIC MARY n’est certes pas le groupe le plus original de la journée mais ses références à l’essence même du rock sont tellement maitrisées, assumées tant au niveau de l’exécution, de la présence, que du look ( la barbe est de rigueur pour quatre des cinq musicos ! ) que ces trente minutes paraissent bien trop courtes. Le public s’enthousiasme et Rusty Brown, dont la rondeur de la voix n’a d’égale qu’ une chaleureuse bonhommie, trouve une astuce pour palier l’absence de backdrop : brandir l’écharpe du groupe dont le public n’est pas prêt d’oublier le nom ! Un régal !

Autour de nous, notre ‘famille’ Hellfest s’est rassemblée mais certains demeurent introuvables. Mon ami Parisien Jérôme Barre et son fils J.C ( des retrouvailles attendues après le show de Kiss à Genève un mois plus tôt puis un match de football qui a fait parler, maquillé,  à Toulouse la semaine avant le festival ! ) ne sont toujours pas arrivés et la bande à Boubouille est aux abonnés absents (Ces férus de concerts Toulousains résident dans des tipis à quelques kilomètres du festival et vivent les concerts depuis la plate forme handicapés, Jeff le fils de Jean-Luc étant paralysé des membres inférieurs ) . Les kissettes du 58 sont là ainsi que nombre de potes Toulousains et de Kiss fans  .

Lorsque TAMTRUM débute son set, je file sur la scène 2 par curiosité puis reviens vite. Il faut dire que ce son indus gothique à tendance techno s’avère comme qui dirait anachronique lors de cette journée très classic rock. Des looks barrés et une musique déstabilisante.

Tantrum, zarbi et glauque ...

Déstabilisé, plus d’un mâle va l’être dans les minutes qui suivent mon retour à la barrière de la scène principale . L’écran géant central nous offre des plans savoureux de deux danseuses stripteaseuses particulièrement motivées, impliquées et … wouaw … chaudes ! Me voici donc, avec quelques milliers de nouveaux potes, reparti au pas de course, sourire béat, vers la Mainstage 2 !

Tantrum et l'attraction de la matinée : les Garage Babes !

Tantrum et l'attraction de la matinée : les Garage Babes !

Une curieuse façon de prendre son petit déjeuner !

Une curieuse façon de prendre son petit déjeuner !

Grâce à son duo sexy et vraiment hot, le trio goth a réussi à focaliser sur lui toute l’attention du site, hormis ceux qui sont sous la Terrorizer Tent  ou poursuivent leur nuit au camping. Le  show qui se veut décadent et subversif à souhait devient alors de plus en plus bouillant sur certains titres,tels  le poétique Fuck you, I’m drunk 

Topless,  la blonde et la brune, so sexy, font leur retour, se versent du yahourt à boire sur les seins et crachent du feu. Pas certain que la finalité de l’entreprise ait été captée par tous. Quoi qu’il en soit, si vous aimez vous rincer l’œil, c’est à ce concert qu’il                    fallait assister . Et Jimmy ?  Son sourire de satisfaction est évocateur. Les Garage Babes hanteront probablement longtemps ses nuits de pré – ado. Dire qu’il brule certaines étapes est un euphémisme !

Light everybody's fire !

Light everybody's fire !

12 heures 15. La fine bruine a laissé place à un ciel nuageux et menaçant. Autour de moi, j’entends dire :

– C’est quoi DELAIN ?

– Un groupe à chanteuse !

Charlotte Wessel : classieuse !

Charlotte Wessels : classieuse !

Un brin réducteur comme qualificatif pour évoquer ce combo de power pop symphonique aux mélodies riches et raffinées.

Il est vrai que certains curieux semblent  un peu perdus. Seb se trouve d’ailleurs à coté d’un gars qui n’ ôtera pas son masque de Jason, le tueur de Vendredi 13 ! Si nous nous réjouissons de les revoir neuf mois après le concert au Ramier, le groupe Batave n’est plus tout à fait le même et deux membres ( guitare et basse ) ont été remplacés. Les nouveaux venus font preuve d’implication et de dynamisme mais tous les regards sont focalisés par la belle et classieuse Charlotte. Jupe blanche longue et légèrement fendue, bustier aux couleurs du backdrop de fond de scène laissant discrètement deviner une délicieuse poitrine, la magnifique rousse capte l’attention. C’est la classe et l’élégance incarnée dont le charme vocal le dispute à une sensualité naturelle brodée dans son headbanging discret.

DELAIN au complet

Conséquence : le public souffre très vite d’un certain manque quand la belle quitte trop souvent la scène lors des plages musicales non chantées. Sa voix est certes belle mais pas toujours aussi juste qu’il le faudrait. De plus, la set list de ces quarante minutes  est un peu bancale et fait l’impasse sur certains titres majeurs dont le tubesque April Rain. C’est facile d’accès, agréable à écouter, les serpentins  surprennent l’auditoire lors du final, Charlotte  distille un sourire charmeur mais il manque encore le X factor à ce groupe au potentiel énorme s’il veut atteindre le niveau d’un Within Temptation ou d’un Nightwish .

Il est temps pour moi de laisser mes proches, de zapper Tankard, sa bière gargantuesque, et de prendre la température du coin presse pour la première fois de la journée…

L' amusante fête de la bière version Tankard !

L'affiche du film désormais culte THE STORY OF ANVIL

Le moment est bien choisi, c’est le moins que l’on puisse dire ! Après avoir croisé les gars de Tantrum, qui vois je, seul dans un box, qui attend la presse ? Lips !!!

Robb Reiner est dans le box adjacent en interview ! C’est un peu comme si je m’étais projeté en une fraction de seconde de l’autre côté de l’écran, dans le documentaire le plus tendance du moment, celui qui récolte des prix à travers toute la planète. Le film témoigne de la désillusion de deux musiciens promis à un avenir radieux, de leur galère quotidienne un quart de siècle après avoir foulé les plus grandes scènes sur la même affiche que Scorpions, Whitesnake ou Bon Jovi.

Les deux gars d’ ANVIL sont là, et, comble du bonheur, ils disposent d’un peu de temps ! On peut discuter, prendre pas mal de photos. Je ressens le plaisir qui est le leur d’être à l’affiche d’un tel festival en Europe, d’avoir cette seconde chance octroyée par le septième art, comme enfin la reconnaissance tant méritée par cette obstination perpétuelle.

Si un groupe à travers les décennies n ‘a pas lâché l’affaire et à tout sacrifié à sa passion, ce sont bien ces deux Canadiens, ces deux amis d’enfance. Leur nom, à l’image de bien des fans de hard rock, ne m’évoquais que de vagues souvenirs avant la sortie du film.  80 minutes de pellicule plus tard, ces gars là sont devenus comme familiers. Comment ne pas les aimer tant leur dévotion à la musique est touchante ? Me retrouver auprès d’eux , je l’ai vécu comme un privilège.  Le cinéma, ce chemin de traverse inattendu leur a ouvert à jamais les portes des légendes du hard rock !

Lips, Robb Reiner and me ...

Avec Charlotte ... Oui, je sais, je sens quelques envieux ...

Cerise sur la gâteau avant de rejoindre ma tribu : Charlotte apparait, radieuse ! Je l’avais longuement rencontrée lors du meet and greet de Delain à Toulouse. Sur le point d’enchainer les interviews, elle prend la pose, le temps de quelques clichés.

Le ciel n’a pas abdiqué à nous inquiéter quand, à 13 h 45, un très grand moment de rock’n roll nous est proposé : Y & T ! Ce sont des instants quasi inespérés qui s’offrent à nous. Depuis deux décennies, j’ignorais même ce qu’était devenu ce légendaire groupe Américain dont les clips me fascinaient des les 80’s : Mean StreakKeep on runnin’ et le légendaire Summertime Girls avec sa plage, ses jolies rock girls et son robot ! Dieu, que c’était bon ! Le nouvel album, particulièrement réussi, Facemelter, le premier depuis 13 ans, laissait présager le meilleur pour les quarante minutes à venir !

Sylvie et Jimmy, entourés d'amis vivent ce superbe instant on ne peut plus près

Dave Meniketti, un des meilleurs chanteurs du festival !

Ces presque trois quart d’heure allaient filer tel un éclair tant l’uppercut dans le sternum de la machine à remonter le temps allait nous laisser sur les genoux, heureux que la nostalgie soit synonyme de passion, de conviction et surtout de talent.

Malgré un vent tournoyant, nous ne souffriront pas d’un son approximatif. Au contraire, au premier rang, l’acoustique est parfaite mettant en relief  le timbre chaud, juste, précis d’un Dave Meniketti aussi à l’aise vocalement qu’ avec une six cordes qui pridigue à ses envolées plus de couleurs que l’arc en ciel !

Le regretté Phil Kennemore assure malgré sa maladie

Bien décidés à marquer de leur empreinte la carte d’identité du festival, les Californiens vont nous régaler de huit trop courtes chansons si réussies que les nouveautés ( On with the showI’m coming home ) se confondent avec  les classiques ( Rescue me ; Forever etc ). Le public, nombreux,  ne se fait pas prier et donne de la voix. Il vient de vivre un très grand moment. Personne ne se doute alors que Phil Kennemore, le bassiste de toujours, souffre d’un cancer. Déjà affaibli, il ne laissera pourtant rien paraitre, enchanté de vivre sa passion devant tant de regards admiratifs. Six mois plus tard, le 7 janvier, c’est avec beaucoup de peine que nous apprirent sa disparition.

Dès lors, tout allait s’accélérer, se juxtaposer. Le tourbillon des évènements à venir m’ invitait à franchir le seuil d’une tranche de vie particulièrement excitante, envoutante, émouvante .

Je n’avais malheureusement le temps de n’accorder mon attention aux vétérans de RAVEN que lors de leur premier titre : Take control. Pêche et implication semblaient bien au rendez- vous pour un nouveau revival mais je savais que je devais sacrifier certains concerts pour me pointer  en zone V.I.P et constater que ça grouille de toute part.

John & Mark Gallagher, les frangins qui ont fondé Raven en 1974 !

Jean Pierre Sabouret est là. Jimmy en profite pour lui demander comment est né sa passion pour Kiss. Je ne manque pas de filmer ses confidences… J.C, 10 ans, l’ami Parisien de mon fils vient enfin d’arriver avec mon pote Jérôme. Privilège de l’âge, les enfants ont le droit de m’accompagner dans le carré.  Par bonheur, il y a deux membres d’Electric Mary dont Rusty, le chanteur avec lequel j’ai la chance de discuter un bon moment. Ils sont vraiment contents de l’accueil et ont ressenti de bonnes vibrations de la part du public.

Deux ELECTRIC MARY et nous ...

– Do you have our last CD ? m’interroge Rusty.

– For sure, a friend of mine ( Seb) bought it for me as a gift ! Very good album !

– I’m sure you don’t have this new version with 4 bonus live songs !

Heinrich ( Blackrain ) and the kids

Et voilà le chanteur qui m’offre la réédition de leur album. Remerciements chaleureux, signatures, photos où le barbu ne manque pas de mettre son écharpe autour du cou des enfants. Bref, un super moment avec les Australiens … Heinrich, le bassiste de Blackrain, groupe dont nous sommes fans depuis deux ans apparaît alors ! C’est même lui qui immortalise le moment avec les Australiens …

A côté de nous, il y a les Garage Babes, les danseuses de Tantrum, certes ( court ) vêtues mais toujours aussi sexy. L’occasion est belle, impossible de se  priver de faire saliver quelques potes ! Qui plus est, sans le montrer vraiment, les garçons étaient enchantés de la petite séance de pose avec les filles … Quand je vous dis qu’on se régale !

The Garage Babes and us !

Il est un peu plus de 15 heures. Je n’ai rien grignoté mais peu importe, manger ne me préoccupe guère durant ces trois jours. L’objectif est de rejoindre la barrière de la Mainstage 1 où toute notre tribu nous attend. Avec les enfants, c’est plus facile de se frayer un chemin même si la foule n’est pas aussi compacte qu’elle le sera un peu plus tard dans la journée.

Au moment où certains doivent maudire et pester contre l’annulation de RATT quelques jours plus tôt, je me réjouis du choix de l’orga qui n’aurait pas pu trouver meilleur remplaçant que les légendaires compositeurs d’une des plus belles balades du début des années 90 : Please don’t leave me.  Bien sùr, PRETTY MAIDS ne se résume pas à ce titre magique qu’ils n’interpréteront pas aujourd’hui…

PRETTY MAIDS bien décidé à en découdre

Ronnie Atkins, encore un grand chanteur !

Bien que plus jeunes, le profil est un peu le même que Y&T : une grosse notoriété à la fin des 80’s et au début des 9o’s puis une sorte de no man’s land jusqu’à ce tout nouvel album magique sorti quelques semaines plus tôt : Pandemonium. Devant nos yeux, voici donc ces Danois que l’on n’attendaient pas soutenir un magnifique album que l’on n’espérait plus ! De quoi prendre un pied monumental ! Et ça commence très fort avec le titre éponyme de cette nouvelle galette : le tempo semble avoir opté pour la voie rapide, c’est à la fois puissant et mélodique très speed en tout cas . De toute évidence, les nordiques, bien décidés à faire oublier l’absence de RATT communiquent leur plaisir qui ne tarde pas à être partagé par une foule conquise et réceptive. Même le single Little drops of  Heaven, une jolie balade ne rafraichit pas un public désormais placé sous les rayons d’un soleil qui s’invite à la fête et compte bien y rester.

Sylvie, Jimmy et Seb savourent chaque instant de ce show

Sylvie, Jimmy et Seb savourent chaque instant de ce show

L’excellent frontman Ronnie Atkins, malgré une voix très rauque et un peu cassée ( par l’abus de tabac probablement … ) ne cesse d’arpenter la scène de long en large magnifiquement soutenu par un groupe charismatique à l’image de son complice depuis 1981  Ken Hammer, du nouveau bassiste Hal Patino sans oublier les excellents Allan Tschicaja ( batterie ) et Morten Sadager    ( claviers ) .

C’est peu dire qu’on se régale : Love games, Red, Hot & Heavy, scandé par la foule et Future World concluent une prestation convaincante, preuve s’il en est que le hard FM de qualité, non dénué de heavy songs ( comme l’avait prouvé Europe en 2009 ) a bien sa place au Hellfest ! Forcément frustrantes tant on les a savourées, ces 45 minutes sont passées trop vite !

S’il était hors de question de sacrifier la moindre minute du spectacle de PRETTY MAIDS tant ce fut la concrétisation d’un songe bien lointain, Jimmy et moi savions qu’il nous était impossible d’honorer de notre présence ceux qui m’avaient donné sourires et instants complices quelques heures auparavant : ANVIL.

Aurons nous une chance de les revoir ? Rien n’est moins sûr. Allez, au moins une chanson. C’est certain, Lips, Robb et le troisième larron qui les accompagne vont prendre leur pied devant tant de monde. Juste un titre, juste quelques notes venues du Canada, un dernier regard sur les milliers de dents souriantes de Lips et nous voguons vers notre grand moment, la pierre angulaire de ces trois jours de festival …

Lips, l'homme aux 25 000 dents !

Quand nous arrivons dans la press room, Gilles et Valérie ne sont pas-là . Roger, le responsable des plannings Presse semble inquiet de leur absence. Ils sont en fait légèrement retardés par un reportage. Nous en profitons pour regarder si par hasard … Quand, bord… de m… , c’est bien lui !

Jimmy, tu ne le reconnais pas ????

Nous sommes si près de l’icône des 80’s, du fondateur de la Sœur Tordue qu’un temps d’arrêt, l’espace d’un instant pour réaliser s’impose :

– Oh p… Jay Jay French !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Jimmy ne semble pas impressionné aux cotés de Jay Jay French !

Comme il est seul, nous avons le temps de nous présenter, de lui faire dédicacer photos et pochettes soigneusement sélectionnées et de poser à ses côtés. J’avoue qu’à cet instant je suis à mon tour comme envahi par une certaine fébrilité. Gérer la caméra, l’appareil photo, les stylos et autres marqueurs pose quelques soucis. Tout se juxtapose.

Pouvoir prendre le temps de savourer l'instant ...

Il faut pourtant garder son calme et celui qui n’est que Français par le nom nous y aide bien. Dès le premier plan, il enlève sa bague arborant le sigle TS et la met au doigt de Jimmy. Au même moment, père et fils ont une pensée commune : c’est pas vrai, il ne va quand même pas nous offrir son bijou !?!?

Ce fut bien sûr pour la photo ( je filmais en fait ) mais le geste fut vraiment oool ! Il offrit toutefois au gamin deux médiators magnifiques et prit le temps de tout signer avant de répondre à d’autres sollicitations.

A quelques mètres, il y a le leader de Y & T. Dave Meniketti est d’une chaleur absolue, méga souriant, ultra disponible. On a tout loisir de prendre beaucoup de photos avec lui. 

Dave Meniketti, vraiment chaleureux !

Dave Meniketti, vraiment chaleureux !

Raven est là aussi. Fait exceptionnel, on a tout loisir de poser avec le groupe au grand complet. La beaugossitude n’est pas de mise ! Mais Jimmy n’est même pas effrayé par le batteur Joe Hasselvander qui en ferait fuir plus d’un au coin d’une rue sombre. En tout cas, l’amusement est de rigueur dans les poses que l’on s’octroie avec ce dernier et les frères Gallagher.

RAVEN prend des poses équivoques

Voilà ensuite les autres membres de Y & T ! On y croit à peine ! Tous sont dans le couloir sauf Phil. Assis tranquillement dans un box, il récupère de son concert. Pourtant, quand on a la chance de le rencontrer, la fragilité de sa santé ne nous effleure pas l’esprit. C’est désormais une évidence : déjà amoindri, Mr Kennemorea voulu vivre intensément les derniers mois de sa vie. Son visage témoignait de ces instants de bonheur, du réel plaisir qui était le sien.

Des moments inoubliables avec Y & T . Ces images sont parmis les dernières de Phil Kennemore

La joie des groupes  à se retrouver fait vraiment chaud au cœur. Anglais et Américains ( Raven et Y&T ) ne se sont sans doute plus rencontrés depuis bien des années. Ils ont forgé l’histoire de notre musique. Ces pionniers qui faisaient les grandes heures de Headbanger’s Ball sur MTV, ceux là dont on enregistrait fébrilement chaque nouveau clip, se tapent dans le dos devant nos yeux! C’est pas rien quand même !

e moment où Jay Jay dit à Gilles ' I've met Jimmy before '

Le moment précis où Jay Jay signifie à Gilles ' I've met Jimmy before '

Gilles, micro en main et Val, caméra sur l’épaule sont arrivés et fins prêts pour  interviewer Jay Jay. J’ai tout loisir alors de filmer tranquillement et de prendre quelques clichés quand la parole est donnée à Jimmy, assis tranquillement à côté de celui qui auditionna pour Kiss en 1972 avant que Ace Frehley ne soit engagé :

Jay Jay, pourquoi, dans les superbes clips de Twisted Sister, il y a toujours une lutte entre les kids et l’autorité parentale ou enseignante ?

Le guitariste lui répondra que c’est Dee qui a eu l’idée du concept et des scénarios. Il confiera comme souvent que le métal est bien la seule musique qui peut rassembler autant de monde autour des mêmes groupes à travers les ages et durant trois ou quatre décennies.

Si nous aurions sans doute pu rencontrer le groupe, je l’avais promis à ma progéniture et m’étais fixé cet objectif, jamais, sans le concours de Gilles, nous n’aurions pu prendre part à un tel moment. Qu’il en soit remercié, ainsi que Jeff et le destin !

Du rêve à la réalité ...

Sous nos yeux, retrouvailles entre Twisted Sister et Y & T !

De retour dans le couloir, ce à quoi nous assistons est tout simplement invraisemblable : devant mes yeux incrédules, deux légendes du classic hard rock Américain se retrouvent : Twisted Sister et Y & T. Les gars sont tellement heureux de se revoir qu’ils tombent dans les bras les uns des autres. Les mines réjouies et sourires en disent long, bien plus que leurs conversations tellement rapides que pas mal de mots s’évaporent dans mon cerveau avant que j’ai pu en délivrer la traduction. Pas de doute, le moment est savoureux.

Avec Mark Mendoza : la photo magique de ces trois jours !

J’eus pensé mon fils au bord de l’évanouissement devant Eddie ‘fingers’ Ojeda et l’impressionnant Mark Mendoza. Il n’en est rien ! Ce dernier soulève l’enfant, lui enfonce ces gros doigts dans les cotes  :  la pose est grandiose ! Seul soucis, mon appareil ne se déclenche pas !!! Je commence  à transpirer et ne suis pas le seul ! Deux tentatives puis trois…  Pas la moindre réponse à mon index rageur ! Jimmy souffre mais celui qu’on surnomme l’animal ne le lâche pas quand enfin l’appareil délivre un flash libérateur ! Ce sera probablement ma plus belle photo de ces trois jours, pas la plus prestigieuse ( elle arrive ) mais la plus réussie !

Et puis c’est la panique : première apparition de Dee Snider !!! Gilles l’intercepte, Valérie prend une furtive photo avec lui mais tout le monde devient comme aimanté par la star. Quand Jimmy arrive à ses côtés, le chanteur ne l’aperçoit même pas et file vite dans le studio de Oui FM, juste à l’extérieur de la salle. Il est attendu de pied ferme pour un direct radio. Tant pis pour AIRBOURNE qui est en train de performer ! Il est des opportunités qui ne se représenteront probablement jamais. Quant-aux Australiens, c’est un jeune groupe que nous aurons l’ occasion de revoir sans nul doute… en priant pour que Joël O’Keeffe ne perde jamais l’équilibre !

L’inquiétude est de mise. C’est un peu comme si Paul Stanley me passait à côté sans que je puisse l’ aborder. L’oasis était-il illusoire pour le sweet child o’ mine ? Il ne faut pas manquer la sortie de Dee, provoquer la chance. On navigue alors entre extérieur et intérieur quand le reste du groupe en finit avec ses interviews. A son tour, Eddie Ojeda offre son médiator à Jimmy qui est aux anges tant ces petits triangles gravés ont de la valeur à ses yeux !

Un moment tranquille avec Eddie ' fingers' Ojeda

Quelques photos plus tard, on évoque le Arrow festival de 2008 en Hollande. C’ était il y a déjà trois ans, l’enfant aux cheveux d’or n’en avait que huit et nous avions prit un tel uppercut que les cortex familiaux en sont marqués à jamais !

En dehors du grand blond frisé, tout le groupe se trouve en salle de presse mais nous ne reconnaissons pas le batteur A.J. Pero !!! Il nous passe maintes fois à côté mais sa tignasse brune ayant disparue, on se fera avoir. Il est pourtant juste dans un box voisin lorsque l’on prend une dernière photo avec les trois gratteux …

3 guitaristes et un bassiste....

Dehors, il fait beau et chaud. Heureusement, Mr Snider n’est pas sorti. Il parle encore à la radio. Je ne sais pas que Sylvie et Jerôme répondent sur le site à un journaliste de Presse Océan qui leur consacrera le lendemain un tiers de page avec photo et sujet sur le 129 ème concert de Kiss du fan Parisien !

Quant-à nous, nous n’avons guère le temps de nous languir ! Voici qu’arrive … rien moins que le leader de Pretty Maids : Ron Atkins ! Bière à la main, clope au bec,  il se balade en quasi touriste désormais, bien décidé à profiter de la vie sur un lieu et dans un contexte des plus agréable. Là encore, nous avons tout le temps de prendre pas mal de clichés  …

Avec Ronnie Atkins, le leader de PRETTY MAIDS

Quand, soudain, ça y est, l’idole pointe enfin le bout de son nez. Une marée de VIP privilégiés accourent. Heureusement, le manager personnel de Dee, celui-là même qui avait annoncé le groupe sur scène au Arrow Rock Festival  par un vibrant ‘… Hey Holland, could you please welcome the lengendary TWISTED SISTER ! ‘ tient déjà Jimmy par l’épaule et semble bien décidé à ce qu’il ne soit pas oublié par la star au catogan . A ce moment là, je sais , si ma caméra ne me trahit pas, que le pari est gagné !

La bête de scène esquisse un sourire, ravi de lire l’émotion d’une demi portion à son contact mais demeure à mille lieux de s’imaginer à quel point cet instant relève de la magie pour le kid qui connait par cœur titres et clips du glam heavy band légendaire influencé par Alice Cooper, Kiss et les New York Dolls.

Dee aura finalement tout signé ....

Je ne rate pas une bribe de ces instants et comme je l’ai fait avec Mark et Eddie, je laisse Jimmy profiter et me contente d’immortaliser ces scènes. Plus question de prendre le risque de l’appareil photo, heureusement la caméra dispose d’une double fonction ! Ce sera parfait !

– Dee please, look at me, can I take a pic of you with the kid ?

– For sure, Yeah, let’s make a pose !

Une image tirée du film ... l'espace temps a fait une halte définitive dans lea vie du petit fan

Une image tirée du film ... l'espace temps a fait une halte définitive dans la vie du petit fan

Tout cela fut intense, bref et parfait . Mr Snider s’engouffrait déjà à l’intérieur, nous filions vite voir AIRBOURNE et sortions du carré Presse juste au moment où les Australiens saluaient la foule :

-Thank you so much Hellfest !

Peu importe, nous avions encore et pour bien longtemps la tête dans les étoiles …

Airbourne tente de décrocher les étoiles au moment précis où elles défilaient sous nos yeux !

Nous retrouvons sans problème Jérôme, Seb, J.C et Sylvie ... Même pas le temps de leur raconter ce que l’on vient de vivre … Revoici Steph Biard, mon copain de Rock Hard … Tandis que NEVERMORE se produit sur la Mainstage 2, ça grouille de partout dans notre petit cercle et l’on immortalise d’agréables moments …

Titi, Steph Biard & Jérôme

Il y a même la moitié de BLACKRAIN ! Iann et Heinrich attendent avec impatience la performance d’ une de leurs idoles : Slash ! Pour Seb, devenu fan de Licence to thrill et la famille Barre, l’occasion est belle de passer quelques instants fun avec les membres de ce groupe dont je leur vente les mérites depuis un certain temps ! Qui plus est, ils sont particulièrement joueurs avec les kids comme en témoignent les photos de ces agréables moments .

Un moment bien fun avec la moitié de BLACKRAIN

Un moment bien fun avec la moitié de BLACKRAIN

La chance de l’accrédité presse que je suis, c’est aussi de bénéficier de toilettes propres et d’y croiser, quand je m’accorde le temps de soulager ma vessie,  Ronnie Atkins par exemple ! Il n’a fini ni sa bière, ni sa cigarette, à moins que ce n’en soit d’autres.Nous bavardons encore un peu mais le temps presse, Seb m’attends  …

Ronnie and me, devant les chiottes !

Il ne reste que 20 minutes avant la fin du set de NEVERMORE. Celui ci semble plaisant, une petite minute pour apprécier  mais impossible de s’y attarder.

Tandis que certains filent à l’Extrême Market, je réussis avec peine à convaincre mon pote du Mans d’aller voir si la séance de dédicaces  de Twisted Sister n’est pas finie. Le stand se situe assez loin, entre la scène 2 et la Rock Hard Tent. Malgré la peur de se retrouver loin pour Slash, Seb finit par me suivre …

Quand nous arrivons à l’endroit, trois des membres du groupe quittent juste les lieux et saluent les centaines de fans qui font encore la queue pour rien tant il y avait de demandes et d’attente. Heureusement pour certains, le management distribue quelques dizaines de magnifiques photos toutes préalablement signées à la main… Les deux dernières sont pour Sebet moi, au grand dam de beaucoup d’envieux dont une girl fan peu chanceuse sur le coup !

Des dédicaces qui ont une histoire

Un attitude pour le moins curieuse qui n'a pas échapée à Moocher

Il ne reste plus aux lucky guys que nous sommes de presser le pas et de regagner la Mainstage 1. La journée est sold out, il y a du monde partout, impossible de tourner les yeux sans croiser quelques hurluberlus ou autre accoutrements cocasses.

Syvie, Ronnie, the kids & Morten Sadager

Pendant ce temps, Sylvie, particulièrement ravie, Jérôme et les enfants ont croisé la route de deux Pretty Maids : Morten Sadager  et Ronnie Atkins, décidément partout !

Quand débute le show de SLASH, Seb et moi sommes isolés de nos proches et amis. Impossible de les retrouver tant la foule est compacte. De toute évidence, le nom prestigieux du virtuose co-ex-leader de Guns ‘n Roses a attiré beaucoup de monde dont une quantité de jeune glameuses particulièrement charmantes !

Jenifer, une amie désormais, fait partie des jolies glameuses qui n’auraient manqué Slash pour rien au monde ! Pict : liveforrock

Si la caille, la femelle, la donzelle est de sortie, elle se hisse bien souvent sur les épaules d’un  costaud de service. L’atmosphère, chaude, révèle cet insondable sentiment qu’il va se passer quelque chose de cool. Tout y est, soleil et poussière, légende et passion, sueur et excitation. Place à un maître de la six cordes, une icône du rock : SLASH !!!!

Slash & Miles Kennedy, duo gagnant !

Slash & Miles Kennedy, duo gagnant !

Slash, guitar hero de légende

Sur la gauche à une vingtaine de mètres de la scène, notre position est confortable. Nous sommes fins prêts à chanter, à hurler, à nous régaler. Et, comme prévu, le charme opère ! Epaulé par un groupe parfaitement choisi, Slash est surtout accompagné d’un chanteur de premier ordre, le leader d’Alter Bridge : Miles Kenneddy ! Disposant de variantes vocales hors du commun, si ce dernier s’approprie sans soucis les morceaux du nouvel et premier album du guitariste mythique ( parfois magiques tel By the sword  qu’on dirait écrite pour lui mais qu’il ne chante pas sur le disque où l’envoutant et atmosphérique Back from Cali qui nous amène très vite ailleurs ) , il excelle sur les tant attendus hymnes de Guns & Roses, sa voix bien que moins nasillarde, se confondant pour notre plus grand bonheur avec les envolées aiguës d’ Axl Rose ! Fermez les yeux et vous êtes au Ritz club en 1988 ou encore dans un stade immense en 1992. Ce Myles Kennedy a le felling des plus grands. On se demande même si Slash    n ‘a pas fini par trouver sa voix idéale !

Pas de doute, c’est un grand moment du fest ! L’attitude, les compos, la patte des soli de l’homme au chapeau, tout y est. La foule est en liesse quand le guitar héro se déplace d’un côté puis de l’autre pour nous gratifier de quelques riffs aussi démonstratifs qu’inspirés qui, à tous les coups, recueillent les vivas généraux !  Nous sommes bien au Hellfest en 2010, la sono est parfaitement réglée et nous ne voudrions pas être ailleurs.

Miles Kennedy, la voix de Slash

Si chaque titre trouve sa place, dévoile un charme qui se fond parfaitement dans une set list bien pensée, la foule exulte sur les Gun’s songs auxquelles elle réserve un accueil phénoménal. Durant le monumental final ( Sweet child O’ mine puis Paradise City), un frisson de bonheur général électrise une marée humaine qui hurle et chante de plaisir, qui vit telle un seul être ce dernier quart d’heure d’exception. Le groupe salue la foule, l’ovation est belle… Une heure ailleurs. Décidément, cette journée recèle des trésors dont la pièce maitresse n’a pourtant pas été dévoilée !

Le groupe au grand complet quitte la scène sous les ovations !

A.J Pero débarque sur scène, méconnaissable... Le public ignore encore que Clisson va s'embraser !

20 heures. Tandis que la haie qui borde l’entrée du site est prise d’assaut par des centaines de malles urineurs, Seb et moi sommes surtout préoccupés par le fait de nous rapprocher du premier rang. Peu importe ce qui se passe sur la Mainsatge 2  ( Annihilator) où sous les tentes ( sans nous aujourd’hui ), nous devons retrouver Pierrot et Adrien tout devant ! Pas évident mais nous y sommes … Poupoune et les kissettes sont aussi à la barrière mais à l’extrème gauche sur un côté. En face, en revenant vers le centre ma famille et celle de Jérôme sont ensemble. Nous nous trouvons à moins de dix mètres d’eux, dans l’axe. Plus le temps avance, plus je me sens tel la merguez entre deux tranches de pain. Et je sais que ce n’est rien. Ce qui va suivre va tout broyer, tout laminer. Bien sûr, si j ‘ai prévenu mes amis, le vivre pour eux, va se situer bien au delà de ce que j’ai pu leur conter . Sur ce coup-là, après le choc vécu au Arrow Festival, je sais précisément à quoi m’attendre. TWISTED SISTER va t’il, peut il, me surprendre ?

Dee Snider entame le show avec son cache poussière mais sans round d'observation !

Quand débutent enfin les 70 minutes rêvées, espérées par tout fan français qui n’a pas vu le groupe fouler l’hexagone depuis plus de 25 ans, c’est une incandescente boule de lave et de feu qui déferle sur nos cranes.Elle irradie de bonheur les visages, radieux, souriants, stupéfaits, incrédules d’une fourmilière humaine prête à lutter, à en découdre  avec la furia dévastatrice de la bande à Dee, survoltée !

Jay Jay French, bien décidé à montrer qui est Twisted Sister

Le groupe, c’est une évidence, veut croquer la plus grosse part du gâteau de ce hellfest. Pour cela, une seule direction, la volonté, la rage, le partage, tels une sorte de combat complice avec un public, sixième membre du combo !

Le Hellfest se métamorphose alors en planète TWISTED SISTER!

Adrien, envouté, conquis par la planète Twisted !

Dès les premiers instants, sans répit, le ton est donné. Pas d’annonce comme au Arrow, juste une voix off joueuse qui s’amuse à répéter à l’infini : Twisted Sister, come out and play …

A.J Pero, sans cheveux donc, se place  seul derrière ces futs, donne le ton avant que le tsunami ne se propage et ne retourne tour à tour chaque spectateur comme un crêpe.

Enchainer Come out and play, The kids are back et Stay hungry s’avérera bien plus qu’un palliatif destiné à colorer chaque existence présente du chaos des ennuis. Le groupe et chaque individu ne font plus qu’un, les corps tournent boulent au dessus de nos têtes, sont portés à bout de bras à tel point que je navigue entre jouissance absolue et frustration de me sentir obligé de filmer une grande partie du show. Ainsi, je crains vite que les bracelets cloutés et autres rangeots qui me tombent sur le crane ne brisent mon matériel high tech. Combien de temps vais -je tenir si prés ?

Twisted, malgré sa longue carrière n’est ni Kiss ni Maiden, il dispose de beaucoup moins d’albums et ne semble pas en mesure de proposer des set list différentes d’un concert à l’autre. Ma surprise principale vient de là. Plus long qu ‘au Arrow, le groupe , sans nuire à l’intensité de l’entreprise, sortira des tiroirs poussiéreux, le méconnu Captain Howdy qui calme un brin le jeu tout comme le fera la sublime balade The Price, telle une vague de romantisme, savoureusement interprétée et portée des vagues de milliers  bras ondulant sous un soleil couchant magnifique.

La foule, subjuguée, ne fait plus qu'un avec le groupe !

Dee Snider ne lachera pas la foule qu'i tient dans le creu de sa main

Dee Snider ne lachera pas la foule qu'il tient dans le creux de sa main

Outre ces deux instants de répits bienvenus, preuve s’il en est que TWISTED SISTER a la personnalité de ne pas se laisser dicter ses envies par le nom d ‘un festival qui en poussera d’autres à éradiquer toute balade de leur liste, le reste du show confirmera toutes les qualités qui m’avaient scotchées en Hollande …

Le spectacle est aussi au dessus de nos têtes !

Les filles sont aux anges, nombres de fausses blondes et de belles brunes volent dans le ciel de Clisson tandis que Mark ‘Animal’ Mendoza martyrise sa basse comme un dégénéré.

– Hellfest, clame Dee Snider, jamais dans notre carrière nous n’avons joué avec un temps aussi plaisant dans un festival !

Le frontman s’est en fait emparé de la foule. Tel un marionnettiste, il exécute un numéro dont ceux, sur la planète, qui en détiennent le secret se comptent sur les doigts d’une seule main. Nous sommes sa tribu, ses disciples, il nous propose son univers dans lequel nous nous engouffrons avec l’inconscience de la flèche propulsée au centre de la cible.

C'est ce qui s'appelle regarder le public en face !

Une à une, il va cueillir chaque pétale de la rose Hellfest et reconstitue sous les regards incrédules, médusés de l’assistance, l’âme du festival. Dee Snider y met tout son cœur. Sa performance, son implication sont si naturelles que le mot charisme semble avoir été inventé pour lui. Dans ce show, rien n’est mécanique. L’énergie déployée par le groupe transcende la foule qui à son tour amène les Américains dans un dépassement permanent. Un quart de siècle de frustration est ainsi anéanti par cet échange unique, cette connexion absolue qui transpire et se respire en une communion dont la star détient le secret.

Dans le public, toutes les vannes vers le lacher-prise sont ouvertes !

Devant, en pleine furia, je résisterai encore durant un You can’t stop rock’n roll dévastateur et un The fire stills burns frénétique. L’hymne absolu We’re not gonna take it aura raison de mon inconscience. Par miracle, ma caméra neuve et téméraire est encore en état malgré le coup de latte qu’elle vient de manger. Je recule. Désormais, je suis au vingtième rang. Si l’ambiance est aussi chaude, elle est plus rassurante pour le matériel.

Cinq Américains vont laisser une empreinte indélébile sur le festival

Le moment qui va suivre restera à jamais dans l’histoire, dans la mémoire de tous les festivaliers. A Genève, le jour de la mort du légendaire Ronnie James Dio, Kiss avait tiré les larmes à pas mal d’entre nous. En ce 19 juin, plus d’un mois après cette injuste disparition, ce que va proposer Twisted Sister constituera l’ultime hommage au merveilleux chanteur de Holy diver. Médusés, les Rock’n roll Children que nous sommes, vont vivre 5 minutes dans les bras de l’arc en ciel avec la sublime reprise de Long live rock’n roll .  D’une couleur à l’autre, le timbre vocal de Dee se confond presque avec celui de Ronnie. La performance et l’émotion est telle que le temps est suspendu. Tout simplement improbable, unique, magistral !

Des coulisses au live, aprés plus d'un quart de siècle de disète en France

S’il est une chose que Dee ne supporte pas, c’est de ne pas capter la moindre attention. Or, dans un festival, rien n’est moins évident. Le numéro qu’il avait fait au Arrow avec les spectateurs qui attendaient Whitesnake sur l’autre scène avait été dantesque. Voilà qu’il réitère ses invectives, cette fois avec les fans de Immortal qui assistent au spectacle trop loin à son gout, devant la scène 2.

– Votre leader Abbath, est là lui sur notre scène ! Vous devriez célébrer ce grand homme qu’était DIO avec nous !

Charisme, présence, et magie ont un nom : Dee Snider !

S’il les vilipende, il ira les chercher, les cueillir à maintes reprises se déplaçant à l’extrême droite de la scène. Dee n’est pas homme à lacher quoi que ce soit. D’autant plus, ce qui n’est pas un mince exploit, que le groupe existe malgré l’omnipotence de l’individu. Les guitares de Jay Jay French lancent à la perfection et avec une  complicité soutenue par le poids des années les  brillants soli d’un Eddie ‘fingers’ Ojeda parfaitement dans le tempo.

'I wanna rock' ou le Dee marathon ... Il court ... Il saute ... Il fait jumper 20 000 fans, poings levés, hallucinnant !

Dee joue désormais la partie dans un fauteuil tant les brulots que sont Burn in Hell, l’interminable et définitif  I wanna rock puis SMF en rappel seront des joyaux évidents d’une invisible parure de sueur, de fureur et de  chaleur offerte par le groupe et à tous les heureux veinards que nous sommes, témoins de l’Everest de la performance rock. Nul désormais ne niera l’évidence : TWISTED SISTER, sous estimé,  prouve à chacune de ses sorties qu’il est bel et bien,  sur scène, l’ un des groupes majeurs de la planète !

TWISTED SISTER, gravé pour l'éternité dans nos mémoires

Le plus difficile après avoir assisté à une telle performance, après avoir vécu l’intensité de cette communion, est de reprendre ses esprits, de redescendre sur la planète terre tout simplement. Je retrouve les kissettes.

Poupoune semble abasourdie, comme la plupart des visages que l’on croise. La nuit commence à tomber sur le site. Je propose à Shandi de me suivre dans la carré VIP. Il est 22h20 et , malheureusement pour elle, aucun artiste ne montre le bout de son nez. On passe malgré tout un agréable moment, calme, avec Enguerran, Marjorie et Nathalie, charmés par la passion de la petite fille et impressionnés par son calme absolu …

Shandi entourée de Nathalie et Marjorie

Et dire qu’il reste encore la tête d’affiche de la journée plus un jour de festival !

C’est comme si une vie de concerts défilait en vitesse accélérée. Le sentiment qui prédomine, outre le bien être, c’est la conscience de vivre des instants de privilège extrême. Ceci grâce à un certain  Ben Barbaud et son équipe ! Quel boulot les amis, quelle prouesse et quelle réussite ! Dans les années 80 et 90, même en rêve , nous n’étions allés aussi loin que ce qui est réel aujourd’hui ! L ‘hexagone n’était alors que désert non seulement en matière de métal mais aussi pour l’ensemble du rock au sens large ! Point de festival à l’horizon …

Alice version cuir

Me voilà prêt pour la dernière ligne droite ! J’aperçois mes proches qui, pour rien au monde, n’auraient voulu quitter le premier rang de la MainStage 1. A coté, si Abbath est un grand fan de Gene dont il a pompé toutes les attitudes scéniques, la musique d’Immortal n’attire pas les Kiss fans dans leur majorité. Ceux qui sont présents attendent la suite. Grace à mon pass presse, la sécurité me permet d’aller discuter avec Sylvie, en passant par le pit photo, desert pour le moment.

Alice version paillettes

Les mecs sont si compréhensifs qu’ils m’autorisent même à rejoindre ma famille au premier rang en enjambant la barrière. J’ai rarement vu un personnel aussi compétent, toujours de bonne humeur, respectueux des festivaliers. Ici, l’excès de zèle n’est pas au programme, la bonne humeur se conjugue avec le soucis de faciliter la vie des festivaliers. Là encore, la réussite est totale.

Me voici donc aux premières loges, près des miens mais pas de tous mes proches assistant aux dernières mises en place de la scène d’ ALICE COOPER . Non loin de nous, il y a ce couple que nous avons aperçu dès le matin, déjà maquillé en Alice ! Demain, toujours devant, ils arboreront le make up de Kiss !  J’en profite pour me restaurer enfin un peu avant l’entrée en scène du maitre des ténèbres, précisément à 23h 35.

Un décor bien pensé. Photo : Seb.

Le décor est malin à l’extrême. Sans disposer du budget des plus grands, quand tombe l’immense flag Theatre of Death  sur l’air entrainant du classique  Schools Out, il dévoile cinq immense bandes de plastique transparentes déployées à divers endroits de la scène sur lesquelles figurent une lettre du nom ALICE. Beau et réussi !

Alice, la jeunesse éternelle ? Pict : Seb

Mille et une façon de mourir ...

Le show débute d’ailleurs en trombe puisque suivent No more Mr nice guy, Under my wheels et I’m eighteen ! Et si Alice ne fait plus ses dix huit ans, le papi du rock a gardé la ligne, la voix, la passion pour ce concept de théâtre-rock sanguin où l’idole va mourir de bien des manières et renaitre sous nos yeux autant de fois.

Mais Alice reviendra sans cesse à la vie ...

Les effets magiques s’enchainent, une assistante sexy sévit, le tout au son de classic songs que l’on a plaisir à redécouvrir : Guilty, Poison , Only women bleed, Billion dollar Baby.

Des billets à l’effigie d’Alice volent sur la scène et se déploient dans le ciel de Clisson. Chacun veut repartir avec le sien.

Le  plaisir est immense de voir enfin, pour la première fois et dans de telles conditions, la star en pleine forme entouré de musiciens parfaits et ultra lookés. On peut toutefois regretter que ce théâtre musical vivant mais traitant de la mort ne propose aucune interactivité avec le public, pas le moindre partage, comme une antithèse du tremblement de terre et d’âmes Twisted !

Les gratteux d'Alice et le bassiste Chuck Garric

Malgré quelques moments plus ou moins denses et l’absence de titre plus FM tel que Hey stupid ou Spark in the dark le temps passe vite . Je sens alors quelque chose tomber sur mon épaule. Mon fils se retourne aussitôt :

– Tu l’as eu, tu l’as eu ?

– Quoi donc ?

– Le médiator !

– Merde, je viens de sentir un truc me tomber dessus mais je n’ai rien vu !

L’un des très rares ( le seul ? ) guitar pic lancé ce soir là était à mes pieds. Jimmy le garde désormais soigneusement.

Alice Cooper et l'excellent Keri Kelli

Seb repart avec la set list d' Alice

Le rappel nous propose deux titres cultes de la légende : Feed my Frankenstein et Elected. 75 minutes viennent de s’écouler.

Time to say goodbye

Alice reprend alors ( curieuse idée ) le titre d’ouverture : Schools Out avant de tirer sa révérence.

Soudain, un furieux enjambe la barrière et se déploie pour acquérir un médiator perdu ou un billet égaré. C’est Adrien qui se lâche et qui est stoppé, sourires de toutes part, par les gars de la sécurité, devenus ses potes tant ils ne voient ‘que lui’   ( et ce n’est pas fini ) depuis deux jours ! Quand à Seb, qui a passé ce concert un peu trop loin à son goût, il repartira ravi, un roadie lui offrant  les trois pages de la set list.

Malgré des jambes et des yeux de plus en plus lourds, nous passons rapidement devant Carcass et entreprenons un détour vers la Terrorizer Tent, au fin fond du site pour assister à une partie du show punk de Jello Biafra & the Guantanamo school of medicine afin de parfaire notre culture dans ce domaine inconnu. Or, n’ y tenant plus, nous ne restons que 5 minutes tout au plus avant de rebrousser chemin et de marcher près d’ une demi heure jusqu’au parking du Leclerc où nous sommes garés.  Demain, une autre folle journée nous ouvre grand ses bras  ….

Le site se vide tranquillement

Remerciements spéciaux à Jeff  .

La troisième et dernière partie, sera publiée en juin avant le prochain Hellfest .

Retrouvez de sublimes photos du  SAMEDI sur le site de MOOCHER . Mais aussi les photos d’ AMBIANCES et celles du VENDREDI dont certaines figurent dans la première partie de ce récit .

4 belles photos sont issues de havelock photos . Merci à Christophe pour celles-ci !

N’hésitez pas à laisser un commentaire sur le site ou par mail !

30 Réponses to “HELLFEST 2010 : WHEN DREAMS CAME TRUE – Part 2 sur 3 –”

  1. sacchi pat Says:

    Et bien encore un travail de titan !!!
    Je l’imprime pour le lire ( 40 pages ) car le fond noir me donne mal à la tête
    et je te laisse mes impressions après lecture .
    Pat

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  2. Franchement excellent Titi.
    Bravo pour le taf !!!
    Compte rendu, photos, anecdotes. NICKEL !!!

    @++

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  3. Merci Titi pour tes remerciements. Ton excellent récit nous rappelle que de bons souvenirs. On remet le couvert le mois prochain ;-)))

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  4. Whaaaaaaaaaaa quel boulot de dingue Titi… Un grand bravo!! Encore une fois ça rappelle de très bon souvenirs! LA SUITE ! LA SUITE !

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  5. Cette 2e partie « surpasse » la première… Que dire de plus ???? Les photos sont au « diapason » du texte, c’est à dire « foisonnantes » et « renversantes »… Tout bonnement « larger than life » !!!.. Ce récit commence dans la mesure, puis Thierry « Titi » fait dans du « sur-mesure », (avec toutes ses fabuleuses » rencontres énumérées), pour finir enfin, dans la « demesure »…. Bref une « odyssey » du « tonnerre », qui fait parler la …foudre !!!
    Tout simplement « Awesome », comme disent les américains..
    « Awesome » pour toute cette « somme » de détails, pour tous ces écrits « A corps et à cris », et ces magnifiques photos, témoignage d’un « Hellfest 2010 » vécu de l’interieur, du plus « profond »…
    Pour tout cela, cher Thierry,… Bravo mais surtout… Merci !!

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  6. sacchi pat Says:

    bravo TITI
    Tout aussi excellent que le n° 1 ce n° 2 !!!
    Cette fois je ne dirais pas que j’ai eu l’impression d’ y être puis ce que j »y étais …
    C’est dingue tu as un ordi dans la tête pour te souvenir de tout ça §
    C’est bien ficelé , efficace et tout le toutim .
    Dommage pour nous au moment de Delain il fallait planter la tente et je regrette d’avoir loupé ce groupe surtout quand je vois tes photos .
    j’ai suivi un peu Y&T d’un œil et d’autres groupes aussi .
    Pour moi comme beaucoup d’entre nous, nous sommes allés au hellfest pour voir KISS mais il faut bien avoué que siKISS avait annulé son show après avoir vu TWISTED SISTER la nouvelle aurait été moins rude .Vraiment quelle claque ce groupe en live et tu le décrit si bien . j’ai l’impression de le revivre , 20000 personnes sautant sur « I WANNA ROCK  » . et en plus tu les as rencontré avec Jimmy je pense qu’il s’en souviendra longtemps .
    ma deuxième claque sera dans le n° 3 je suppose avec UDO .
    merci pour ces magnifiques récits TITI .
    A+
    Pat

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  7. Sympa et vraiment du bon boulot ce report … et un bien bel Hommage aux soeurs tordues Bravo !!!

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  8. Sympa et bien écrit mais un peu trop narcissique.

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    • un peu narcissique certes .
      mais c’est forcement obligé car il raconte le hellfest pour le côté show pour les présents mais aussi les absents
      mais en parallèle il raconte aussi son festival ses aventures en tant que fan son voyage le plaisir qu’il à et aussi celui de sa famille .
      c’est plus l’aventure global d’une famille racontant son épopée de trois jours .
      donc c’est logique .
      pat

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  9. Sympa comme d’hab ce report et … vite le 3 !!!
    T’es un sacré coquin toi , toujours à l’affut des belles nanas !!!
    Tu sais que j’ai vu Twisted Sister au casino de paris en 1985 ou 86 je ne sais plus , fallait voir Dee grimper aux rideaux sur les cotés de la salles pour faire se lever les mecs qui étaient assis au balcon !!! Jamais vu un barge pareil , énorme ce mec !

    Rémy .

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  10. GILLES VANHOVE Says:

    Très honnêtement, j’ai pas tout lu … Je ne connais rien à cet univers, faut être passionné de ce type de musique mais il faut quand même dire que ça se lit bien, avec plaisir même, on sent le vécu avec des sensations, des sentiments…! Bravo en tout cas !!!

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  11. Christophe from havelock Says:

    Bravo pour ton reportage qui m’a agréablement fait revivre cette édition 2010 du Hellfest. Au plaisir de te croiser au mois de juin prochain.

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  12. JEROME BARRE Says:

    UN SEUL MOT : CHAPEAU L’ARTISTE

    La 1ER partie m’avait surprise et fait regrette de ne pas avoir été présent avec vous.

    La 2 ème partie est tout simplement fantastique. Etre capable de restituer avec autant de détails est tout simplement incroyable. Je ne peux que me rappeler de la plupart des événements que tu décris dans ton récit ainsi que tous ceux que je n’ai pas pu voir.

    Je tiens a te féliciter Thierry pour la qualité de tes articles et l’utilisation du vocabulaire riche et varié. C’est vraiment avec grand plaisir que je lit tes différentes chroniques (même si c’est vrai je ne réponds pas très souvent).

    Je n’ose te dire avec quelle impatience j’attends la 3em partie car elle concerne THE HOTTEST BAND IN THE WORLD …

    Félicitations encore pour ton site !

    A BIENTOT AU HELLFEST

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  13. Quand on a lu l’excellente première partie, on se doute que la seconde sera aussi intéressante … La passion qui t’anime et le talent dont tu fais preuve pour faire revivre ce Hellfest à ceux qui l’ont vécu et le faire découvrir aux autres, qu’ils soient profanes ou pas, sont indiscutables……
    Et bien elle est géniale cette seconde partie ! Elle est racontée avec passion, avec humour, avec un vocabulaire imagé et recherché. Toutes les anecdotes sont détaillées avec toute l’habileté dont tu fais preuve et surtout avec une grande chaleur humaine et une grande sensibilité.
    Félicitations pour ce travail titanesque, ce beau récit et les photos qui l’agrémentent !!!!!

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  14. Très bon reportage Titi ! On croirait lire un grand livre ouvert et on revit ces instants de ligne en ligne. Félicitations !

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  15. Hello Titi, j’adore ta littérature ! J’ai découvert avec retard le récit des parties 1 et 2 hi hi!
    Et forcément, j’attends la partie 3… Je sais qu’elle est en cours!

    Je te souhaite une plume encore plus inspirée pour cette 3ème partie sous le signe kissien!

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  16. Bon à force de te faire des compliments nous allons finir par te donner la grosse tête! Lol ! Mais c’est mérité, il n’y a que toi pour nous pondre une telle rétrospective manuscrite illustrée du Hellfest à tel point que Rock Hard à côté passe pour le Télé Z de la semaine ! Franchement comme je te l’ai déjà dit la partie sur votre rencontre avec Twisted Sister m’a particulièrement ému, surtout ta manière de te mettre en retrait alors que tu es fan de longue date pour laisser ton fils en profier comme il se doit. Un grand moment père/fils! Maintenant il ne reste plus qu’à attendre la sortie de la dernière partie de cette édition 2010 avant de s’en aller pour Clisson vivre l’édition 2011! 1 an déjà, j’ai l’impression que c’était hier bordel! Le temps passe vite, mais niveau émotionnel, pour nous, il passe bien!

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  17. Didier Jernasz Says:

    Grandiose, on lit avec plaisir merci Titi…Encore !!!

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  18. JEAN LUC B Says:

    En un mot : SUBLIME !!!
    You really kick ass man!!

    jl « bouzighead »

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  19. SWISSIDOL Says:

    Eh bien, quel travail ! Super photos, en + !

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  20. C’est super bien fait ! bravo !!!

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  21. Je lis la plupart de tes chroniques. Même si je ne suis pas très calée dans ce rayon de musique, c’est toujours avec grand plaisir que je suis tes aventures hellfestesques !
    Ta passion pour les concerts et la musique en général se lit dans tes articles et transmettent du bonheur, me renvoyant non seulement à mes propres expériences, mais me donnant envie de faire encore plus de découvertes…

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  22. Je viens juste de lire cette magnifique et frissonnante 2ème partie!! sublime !
    Il me tarde de lire la suite… Géniale !!! Et cette aventure magique que Jimmy a eu avec Twisted Sister me donne toujours autant de frissons !!!
    Super boulot Titi!!! Gros bisous à vous 3 !!!

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  23. JEAN REMY Says:

    Je viens de finir tes deux chroniques du Hellfest. Super boulot !!! Tu commences à trouver ton style, Je trouve ces chroniques encore plus reussies que ton reportage sur le show de Kiss à Bercy en 2005 !

    J’attends avec impatience le 3eme, suspense as tu pu rencontrer Kiss and discuter avec Paul ?

    Merci !

    Amicalement,

    Jean-Rémy

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  24. Seb Ramez Says:

    J’ai enfin trouvé le temps de finir de lire ta chronique, et là j’ai juste 5 min pour te laisser mes impressions …

    Tout simple déjà, c’est un super récit, le meilleur peut-être, et comme souvent c’est très bien écrit et raconté. On ressent le plein d’émotion !

    Un récit à mettre sur le thème de la rencontre et du rêve, et surtout sur la venue de Twisted Sister. La rencontre avec ces légendes est passionnante à lire. Twisted semble apparaître comme la méga-star du festival (j’ai hâte de lire ce que tu écrira sur KISS), et à côté la venue d’Alice Cooper semble le relayer en 2nd division ; même si je sais que le passage sur Coop vous a vraiment plu.

    SEB

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  25. J’ai bcp aimé la partie sur Twisted Sister, ça a fait remonter des souvenirs !!!

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  26. jiji métal Says:

    Un somptueux récit qui m’ a fait passer des larmes d’ émotion au rire…Moi qui les vécus je trouve que chaque détail sont dits avec une précision incroyable….. Tous le monde sait que l’on est forcément contre sont père à un moment ou à un autre mais là, avec ces mots et ces vécus, comment être contre son père quand on sait que c’est lui qui a écrit ces mots magiques … Jimmy … Ton fils et fier de l’être….

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  27. LAURENT ROUSSELOT Says:

    Je viens de finir …. Quelle plume !!!! Je te laisse un commentaire global après la partie 3 ….

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  28. Je suis allée sur le site et j’ai lu les deux premières parties du Hellfest 2010…. Je suis impressionnée par la somme de travail que cela représente, bravo !
    Tu as une belle écriture sans les tics de langage qui m’énervent souvent dans ce genre de compte rendu.
    Je ne m’y connais pas assez pour commenter le contenu et ma fille et mon mari n’ont pas encore eu le temps de consulter ton site.

    Bon fin de semaine,
    Michèle

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  29. cubota jose Says:

    Quel plaisir de pouvoir revivre ce Hellfest grâce à tes photos et à tes commentaires…..Même si nous n’avons pas accroché aux mêmes concerts et pas été déçus par les mêmes groupes : par exemple moi j’ai vraiment aimé le set de STONE SOUR et COREY TAYLOR qui est vraiment pour moi le meilleur chanteur actuel de rock, le set d’Udo (que j’ai beaucoup aimé comme toi), par contre pas possible pour moi d’écouter PRIMAL FEAR et la voix horrible (pour moi en tt cas) de son chanteur…Heureusement il y avait KISS et tout ca s’est terminé dans la féerie la plus totale, avec les yeux plein d’étoiles et des souvenirs pour toujours…j’ai adoré aussi ton anecdote avec le fils de Jean Pierre Sabouret….Encore merci pour tous ces souvenirs remontés a la surface à la lecture de ton post.A un de ces jours…
    Merci!
    Jose

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